Le sujet de la RSE prend naturellement une place croissante dans les communications des marques. Ce qui soulève de vrais challenges pour celles-ci, dont celui d’éviter le greenwashing, et d’avoir un réel impact sur les comportements des gens tout en respectant des impératifs légitimes de ROI.
Et si les sciences cognitives apportaient une précieuse aide en ce sens ? C’est la conviction de Mélanie Berger, Directrice Générale d’Impact Mémoire, qui propose un module spécifiquement dédié à cet enjeu de l’efficacité des communications RSE. Elle répond aux questions de Market Research News.
MRNews : La RSE occupe de plus en plus de place dans les discours des marques. Quelle est votre vision quant à l’efficacité de ceux-ci ?
Mélanie Berger (Impact Mémoire) : Les communications de type RSE sont toujours plus présentes en effet. Et tant mieux ! C’est le signe que les entreprises se préoccupent de ce sujet majeur pour la société. Cela fait maintenant 20 ans que nous accompagnons les annonceurs ; et, de fait, ils nous sollicitent de plus en plus sur cet enjeu. Nous avons ainsi pu construire une base de données assez large des campagnes menées sur ce thème. Elle pointe bien les difficultés qu’ont les marques à trouver le bon mode d’emploi. Le challenge pour elles est que leurs prises de parole aient de réels effets sur les comportements des gens, ce qui est quand même le but de toute communication. Mais encore faut-il concilier cet impératif avec celui de l’efficacité commerciale, dont elles ne peuvent s’abstraire.