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LES EFFETS DES INTERACTIONS SOCIALES SUR LE CERVEAU

Ces derniers mois ont été pour beaucoup une expérience désagréable du fait du confinement et des nombreuses mesures qui ont entrainé l’arrêt d’une grande majorité d’activités sociales. Plusieurs études démontrent déjà un impact négatif fort au niveau psychologique, impact renforcé par l’anxiété.

L’importance des relations sociales et des interactions entre individus est cruciale, elles sont d’autant plus importantes que leurs effets interviennent au niveau neuronal en plus du niveau psychologique. Cela est expliqué par deux choses :

• La présence des neurones miroirs qui depuis la naissance font que le cerveau copie ce qu’il voit dans le but de le reproduire. Il copie tellement bien qu’il simule mentalement le processus d’action, comme s’il le faisait réellement. Cette capacité mimétique, qui est générée par l’environnement social, transforme en profondeur l’individu. Le contact des autres est absolument nécessaire pour développer l’intelligence relationnelle.

• Les hormones, grandes régulatrices des humeurs, vont en partie être libérées grâce à ces interactions sociales et former le ressenti des expériences de l’individu. Un baiser, un câlin, le rire avec des amis, la colère également. Toutes ces émotions qui viennent de moments de partage transforment le cerveau par le biais de ces hormones et ont un réel impact sur le corps avec des effets à court et long terme.

En plus d’effets psychologiques, l’isolement social a également des effets délétères sur le cerveau, notamment en réduisant la génération de nouveaux neurones (Étude : Stahn & al, 2019). Cette étude a été menée sur des explorateurs en Antarctique qui ont passé plus d’un an, isolés et sans interaction humaine (durant 14 mois). D’après ces résultats, certaines parties de leur cerveau, tel que l’hippocampe (une structure primordiale pour la mémoire et l’apprentissage) en sont arrivées à se rétrécir lorsqu’elles étaient exposées à la solitude pendant une certaine période.

Être seul freinerait la stimulation cérébrale de par l’absence de relations et d’interactions sociales.

Cette période de baisse des relations sociales est aussi caractérisée par une forte hausse de contenus audiovisuels. Le temps passé sur écran a crû de 30%, culminant à près de cinq heures journalières d’utilisation en moyenne (Mediamat mensuel 05/20 : Médiamétrie).

En tant qu’expert cognitif, nous le répétons parce que c’est peut-être encoreplus vrai aujourd’hui, quel que soit le média, l’émotion est au coeur de l’efficacité publicitaire.

L’émotion sera activée par des regards, des sourires, des interactions, une lumière, une musique …. C’est l’émotion qu’une Marque dégage, l’émotion qu’elle nous fait vivre, qui nous touche, qui nous fait vibrer, qui sera sa force de demain et de toujours, qui construira son attractivité et fera sa pérennité.

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